1re lecture : Qohèleth 1, 2 ; 2, 21-23 Psaume 89 2e lecture : Colossiens 3, 1-5 ; 9-11 Évangile : Luc 12, 13-21 |
1. Alors que cette fin de juillet nous invite plutôt à l’insouciance et l’indolence, c’est plutôt à un sacré examen de conscience qu’elle nous invite. Quelle merveille que la Parole
de Dieu qui nous invite à de telles réflexions !
2. Vanité des vanités, haval havalim
- la buée sur un miroir : vous pensez imprimer votre marque, et elle est déjà disparue.
C’est une réflexion salutaire.
3. Regarder autour de nous (et en nous !) : la course à la reconnaissance, à l’admiration, à la vénération. Nous sommes malheureux si on ne nous remarque pas.
4. Mais tout ceci n’est que vanité, c’est-à-dire : futilité, inanité… buée et vide.
Qu’est-ce qu’il en restera ? R./ La vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède
5. C’est une réflexion qu’on se fait facilement quand on commence à vieillir : qu’est-ce que ça passe vite (le caractère éphémère de la vie) ! Quelle trace vais-je vraiment laisser ? Et on fait le compte : Qu’est-ce qui est important ? Et on se prend à relativiser beaucoup de choses.
6. L’exemple de Jésus : mort à 33 ans, mais il a beaucoup aimé… C’est cela la vraie trace qu’il faut laisser. La buée : son souffle, elle est restée, c’est son Esprit. Ce qui est resté, c’est son immense amour pour nous.
7. L’objectif est dans la finale de l’Évangile : Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu.
- pour lui-même : en bas
- pour Dieu : en haut.