1re lecture : Isaïe 55, 6-9 Psaume 144 2e lecture : Philippiens 1, 20c-24 ; 27a Évangile : Matthieu 20, 1-16 |
1. Afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne : nous sommes co-créateurs avec le Seigneur. Cela fait penser au 2ème chapitre de la Genèse : Le Seigneur
Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde. A nous d’en faire quelque chose de beau.
2. Le maître embauche et embauche : il y a quelque chose de très beau dans cette prodigalité : ne laisser personne dehors, n’exclure personne, il ne voit que çà : son unique désir, c’est notre présence à tous dans sa vigne, à toute heure, jusqu’à la dernière et jusqu’au dernier d’entre nous. Pas de trop tard qui tienne. Les retardataires ont encore toute leur chance et même comme le bon larron ceux du dernier quart d’heure devant le Seigneur, il n’y a pas de différence, il n’y a pas les meilleurs et les moins bons. Tout' les bonn' sœurs et tous les voleurs, Tout' les brebis et tous les bandits… chantait M. Polnareff. Avec le Seigneur, cela ne se fait ni au mérite, ni selon le métier ou la classe sociale.
3. Vient le moment du paiement ; ceux qui râlent, sont ceux qui sont dans la vigne depuis longtemps ; mais est-ce qu’un catholique de longue date doit râler parce qu’un récent converti reçoit beaucoup du Seigneur ? Nous devrions au contraire nous réjouir de la miséricorde incroyable du Seigneur qui touche les vieux convertis comme les plus récents. Nous ne sommes pas rivaux, mais au contraire bénéficiaires de la même miséricorde du Seigneur et cela doit nous donner beaucoup de joie.
4. Parce que personne ne nous a embauchés. C’est le mystère de l’appel. Réjouissons-nous de ceux qui ont été récemment embauchés dans la vigne du Seigneur, de ceux à qui est fait un appel :
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au caté, les enfants découvrent que le Seigneur les appelle ;
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dans le parcours du catéchuménat ;
- dans la future semaine missionnaire, du 24 au 30 octobre.
Merci d’être en union de prière avec ceux qui sont évangélisés ; et avec les missionnaires, les évangélisateurs.
P. Loïc Gicquel des Touches