1re lecture : Ben Sira le Sage 27,30 - 28,7 Psaume 102 2e lecture : Romains 14, 7-9 Évangile : Matthieu 18, 21-35 |
1. Venir remettre cette année entre les mains du Seigneur dans un acte de confiance et d’abandon surtout par rapport aux incertitudes de l’avenir. Bâtir cette année sur le roc de notre foi en Dieu.
Venir prier les uns pour les autres, car nous voulons faire communauté, un « corps ». La vie de chacun de nos frères nous concerne. Nous prions pour le Père Roland reparti au Togo, pour les défunts de notre communauté qui l’ont marquée (JL Vourch), pour les absents (Paul).
2. Légitime : nous venons à l’église avec des demandes à faire pour nous, pour nos proches, pour notre monde (PU).
Mais nous venons aussi à l’église avec un profond sentiment de reconnaissance. C’est ce qui nous habite (eucharistie), au contraire de ceux qui auraient une liste de revendications ou d’exigences. Reconnaissance parce que le Seigneur est capable de nous accueillir tel que nous sommes, avec notre poids de misère que nous connaissons.
Nous lui devons beaucoup, nous lui devons énormément. La parabole dit : 60 millions de pièces d’argent (ou d’€).
Parler du déluge.
Nous avons été pardonnés énormément. Si nous nous examinons, nous savons bien que la tentation (de critiquer, de dire du mal, de mal faire ; mais aussi de se venger) est là, tapi à notre porte, comme un animal mauvais au fond de notre cœur, à l’affut, difficile à dominer.
3. Ce doit être un immense sentiment de reconnaissance : « Seigneur, tu ne t’arrêtes pas à mes chutes, tu me relèves, car tu m’aimes ».
4. Immensément pardonnés, nous devons beaucoup pardonner à notre tour (au moins les 100 € !). Sinon, comment serons-nous pardonnés ?
5. Il y a des pardons très très difficiles à donner, tellement ils ont fait mal. Demander alors la grâce au Seigneur que cette animosité, cette aigreur, cette amertume n’habite plus notre cœur, car elle est un véritable poison.
Prendre modèle sur Jésus sur la croix : Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! Pardonner non seulement avec la tête, mais surtout avec le cœur !
P. Loïc Gicquel des Touches