1re lecture : Zacharie 9, 9-10 Psaume 144 2e lecture : Romains 8, 9-13 Évangile : Matthieu 11, 25-30 |
1. C’est d’abord un évangile fait pour un début d’été, au seul de ce mois de juillet, un évangile fait pour les vacances, puisque nous sommes entrés dans les vacances scolaires hier : Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos…
2. Venez à moi ! Comment vais-je venir à lui cet été ?
3. Par rapport à ceux qui peinent « sous le poids du fardeau », peut-être cela vaut-il le coup de se demander de quel repos il s’agit…
4. Le monde tel qu’il est : une course épuisante. Vers l’accumulation des biens de toutes sortes, vers la puissance, vers un pouvoir, vers la reconnaissance jamais vraiment atteinte.
5. L’évangile nous propose une autre course, bien moins épuisante car le but est atteint : la course vers Lui. Accourir vers lui, se jeter dans ses bras car il est doux et humble de cœur. Une chance pas possible !
6. Aimer et se savoir aimé, quel repos, quelle grâce ! Et on est capable de faire des choses qui pourraient être épuisantes à vue humaine. Regardez Jésus jusqu’où il est allé, il n’a pas arrêté, car l’amour de son Père le portait. Regardez les saints.
7. On prend alors le joug (on accepte difficultés et épreuves) car devenir disciple de Jésus c’est une chance extraordinaire ; quand on est « ambassadeur », porte-parole de quelqu’un qu’on aime (ou d’une cause qui nous tient à cœur), on passe par-dessus les inconvénients. On fait ça pour le « patron » car il est doux et humble de cœur. Il n’écrase pas, il relève au contraire. Pas de cheval, même pas un âne, un ânon.
8. Cela suppose une relation étroite avec le « patron », avec le chef qui ne vous appelle plus « serviteur », mais « ami ». Cela suppose s’arrêter de temps en
temps. Pouvez-vous le faire ? Le ferez-vous ?