1re lecture : Deutéronome 8, 2-3 ; 14b-16a Psaume 147 2e lecture : 1re lettre aux Corinthiens 10, 16-17 Évangile : Jean 6, 51-58 |
1. L’histoire du prophète Elie : chassé par la reine Jézabel, il marche pendant 40 jours vers le mont Horeb, il est épuisé, il veut en finir. Il s’endort, il se réveille, une galette de pain et une cruche d’eau sont à ses côtés, et l’Ange du Seigneur qui lui dit : Mange et bois, car autrement la route serait trop longue pour toi.
2. C’est vraiment le sens de l’eucharistie : Mange et bois, car autrement la route sera trop longue pour toi.
3. Car nous sommes en route, et la route est longue, et la route est parsemée d’embûches. J’ai alors un besoin vital de me nourrir
4. Mais qu’est-ce que je viens manger et boire le dimanche ? Non pas un fade morceau de pain.
5. Dans ce minuscule morceau de pain que je recevrai tout à l’heure dans ma main se trouve concentré quelque chose de prodigieux ; c’est tout l’amour avec lequel Jésus nous a aimés ; non seulement je fais mémoire de toutes les paroles qu’il a dites ; et les signes qu’il a faits qui prouvent cet attachement ; mais surtout je fais mémoire du moment où, pour la 1ère fois, il a consacré le pain et le vin.
6. Le jeudi-saint, il a dit qu’il se donnait tout entier : Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne. Et ce don est tout entier renfermé dans l’hostie.
7. Voilà pourquoi il faut essayer de ne pas la recevoir n’importe comment. Suis-je conscient de cette dynamite que je reçois (moi le premier) ? Elle a fait éclater le tombeau au jour de Pâques.
8. Un trésor qu’il a donné à son Église ; le peuple partageait la manne ; son Corps, il le donne à l’Église, pour que l’Église la donne. Ce n’est pas « pour moi », c’est pour que je partage.
9. Aujourd’hui : qu’est-ce que je mange ? Quelle est ma nourriture, de quoi je nourris ma tête, mon cœur, mon esprit ? Et quand je viendrai communier : « souviens-toi de Jésus-Christ ! ».
P. Loïc Gicquel des Touches